La pollution digitale était, et est toujours pour certains, un terme méconnu. Pourtant elle est responsable d’une importante partie des émissions de CO2 de la planète. On vous a surement appris à ne jamais laisser la lumière d’une pièce inutilisée allumée lorsque vous étiez petit (sauf si vous habitez à Versailles). Mais vous a-t-on déjà appris à supprimer les mails dont vous n’avez pas besoin pour ne pas gâcher d’énergie ? Probablement pas ! Et pourtant supprimer 30 emails équivaut à économiser 24h de consommation d’une ampoule ! Les chiffres autour la pollution digitale sont effrayants.
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Il ne faut pas sous-estimer la pollution digitale
- 10% : part de l’électricité consommée par les data centers en France.
- 2020 : première année ou la pollution digitale a dépassée celle de l’aviation civile.
- 4% : part des émissions de CO2 mondiales imputable à la pollution digitale. Dans cinq ans, ce sera 6%.
- 7g : émission de CO2 produite par une recherche Google
- 30 emails supprimés : cela équivaut à la consommation d’une ampoule allumée pendant 24h.
- 60% : pourcentage des mails jamais ouverts.
- 33 : nombre d’emails envoyés en moyenne par jour par un salarié d’une entreprise de moins de 100 personnes en France. 33 mails de 1 Mo à deux destinataires par jour produirait 180 kg de CO2 par an, soit l’équivalent de 1 000 km parcourus en voiture
- 19 g : émission CO2 d’un mail avec une pièce-jointe d’un méga octet.
- 34 millions : nombre de mails envoyés toutes les heures (hors spam). L’équivalent de 14 tonnes de pétrole.
- 431 166 240 : nombre de kilos CO2 émis par heure à cause des mails. Je vous mets au défi de prononcer ce chiffre hallucinant en moins de 5secondes !
Comment lutter contre la pollution internet ?
Heureusement des gestes simples existent pour lutter contre l’impact écologique d’Internet. Greenpeace a d’ailleurs publié en 2015 un rapport intitulé « Clicking Clean » qui présente les initiatives et gestes à adopter pour rendre l’Internet moins polluant et essayer de réduire les émissions CO2 qu’il génère.