La conclusion angoissante du rapport sur le climat publié par le Breakthrough National Centre for Climate Restoration. Un scénario-catastrophe digne des plus grands blockbusters américains? Les chercheurs australiens sont clairs.
Nous devons changer nos comportements. Auquel cas, le réchauffement climatique mènera à l’extinction de notre espèce d’ici 2050.
Des engagements écologiques encore trop faibles
Depuis les Accords de Paris sur le climat en 2016, l’objectif concernant la hausse des températures est de rester en dessous dès de 2°C d’augmentation. Une ambition qui nécessite urgemment des actions concrètes. Cependant, le 8 octobre 2018, le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) publiait un rapport inquiétant en simulant les conséquences d’une hausse de la température moyenne de 1,5°C. 
Pourtant, les conclusions du GIEC sont cette fois qualifiées de trop optimistes. Ce nouveau rapport déclare que « Même si le réchauffement s’arrête à 2 °C, plus d’un milliard de personnes devront se déplacer. Et, dans les prévisions les plus extrêmes, l’ampleur de la destruction semble dépasser nos capacités de simulation. Manifestement avec une forte probabilité que la civilisation humaine prenne fin ».
Une anarchie à prévoir
Un milliard de personnes seraient forcées de quitter des conditions insupportables et deux milliards d’entre elles seraient confrontées à une pénurie d’eau
De plus, selon le Breakthrough National Centre for Climate Restoration, la température devrait augmenter de 3°C et non pas 2°C. Chiffre qui contredit ceux évoqués lors de la COP 21 précédant les Accords de Paris. Une hausse qui aurait comme conséquence, la destruction des écosystèmes de l’Arctique à l’Amazonie en passant par les barrières de coraux. Il n’en faudrait pas plus pour courir à notre perte. Répendre la sécheresse, la famine et semer la panique…
L’humanité vit-elle ses dernières années ?
La conclusion du rapport est que la seule solution qu’il nous reste est la mobilisation générale. A première vue utopique. (Tant les disparités et les conflits ont tendance à prendre le dessus sur l’unité; la collaboration et l’entraide pourraient rapidement s’avérer vitale). Notre avenir à tous en dépend. Nous vivons tous sur la même planète et il est de notre ressort de préserver notre habitat naturel commun pour assurer la pérennité de notre espèce.
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